Recommandations

Recommandation R1 (SANEF, ASFA, DGITM/DIT)
Adapter les consignes à destination des opérateurs des PCE concernant la conduite à tenir en cas d’événements sur et à proximité de zones où la bande d’arrêt d’urgence est réduite ou absente, telles que le viaduc de Roberval.
Les pannes de véhicules sur et à proximité de ces zones devraient être systématiquement considérées et classées comme des événements présentant une gêne à la circulation.

Recommandation R2 (SANEF, ASFA, DGITM/DIT)
Adapter et appliquer les procédures d’intervention relatives à ce classement de manière à assurer dans les meilleurs délais possibles l’information et la protection des autres usagers.
Adapter et modifier en cohérence le logiciel de gestion automatique des événements lorsqu’il existe.

Recommandation R3 (DSCR)
Étudier la possibilité de réviser l’article R412-12 du Code de la Route pour tenir compte du cas particulier où, lorsque deux véhicules se suivent, le premier est un véhicule ou un ensemble de véhicules dont le poids total autorisé en charge dépasse 3,5 tonnes ou dont la longueur dépasse 7 mètres.
Cette adaptation pourrait consister à l’introduction d’une nouvelle distance de sécurité minimale à respecter, spécifique à ce cas particulier.

En outre, le contrôle du respect de cet article devrait être régulièrement effectué à l’initiative des préfets et des forces de l’ordre.
Par ailleurs, le BEA-TT invite la SANEF, l’ASFA et la DGITM/DIT (pour les autoroutes de liaison non concédées) à entreprendre ou poursuivre des campagnes de sensibilisation des usagers de l’autoroute (par exemple via des affichages sur panneaux, des flyers distribués aux péages…) sur les comportements à adopter en cas de difficulté.
Il devrait être rappelé aux usagers la nécessité de s’arrêter aux refuges prévus à cet effet ou à défaut sur la BAU et, après s’être mis en sécurité, d’appeler les secours dès que possible, de préférence depuis un PAU, permettant ainsi une localisation précise par l’exploitant et une intervention rapide.
Le BEA-TT invite également la SANEF, l’ASFA et la DGITM/DIT à prendre des mesures adaptées pour répondre aux problèmes de compréhension (du fait de la langue) des appels d’urgence reçus par les opérateurs des PCE.

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